"Fête" des enfants, qu'ils disaient !

Franchement, je n'imagine plus ma vie sans enfant aujourd'hui. Pourtant, à bien y réfléchir, si ce n'est que l'idée de vieillir sans descendance me serait difficile, pour le reste, je pense que la vie sans gamin est plus agréable. Oui, elle l'est. Plus simple, "mieux" remplie, plus aboutie. Sans aucun doute.

Malgré cela, il y a quelque chose de particulier, quelque chose qui vous dépasse totalement à vivre auprès d'un "petit soi" qui se développe, qui s'émancipe pour devenir lui (ou elle), jour après jour. Cela s'appelle sans doute l'instinct. Il vous replace dans la grande chaîne alimentaire des vivants, aux côtés du cheval et de la souris, de l'éléphant et du castor. Vous aussi vous jouez votre rôle dans cette "histoire" unique qui se joue sur cette bille minuscule perdue parmi l'immensité.

C'est cela qui rend sans doute l'idée de la mort supportable.