permaculture, père ma culture

En ce moment je rêvasse doucement à quelque aventure potagère. Naïvement sûrement, je conçois la chose avec un certain romantisme, bien loin des ampoules aux mains, de la terre mouillée collée aux bottes, à mille lieues de la pluie fine et glacée de certains matins d'automne.

Il n'empêche, le potager, la manière de le concevoir, de jouer avec les processus naturels pour faire pousser et récolter fruits et légumes en intervenant le moins possible m'intérêsse. Comme une pratique ascétique, c'est toujours mieux que de conduire sur l'autoroute en fermant les yeux le plus longtemps possible.

Source :
Naturavox

Permaculture francophone

5 commentaires:

luna a dit…

s'il n'y avait que les ampoules aux mains et la terre collée aux bottes, ça irait si les résultats suivaient...
mais les années où tu subis le mildiou, les invasions de limaces, les razzias des oiseaux, le manque de soleil (ou l'excès de pluie) et que malgré tes efforts tu récoltes une misère (parce que tu veux pas utiliser de pesticides, herbicides, engrais, répulsifs) ben le potager il te fait nettement moins rêver :-/

Le stress : une maladie de civilisation a dit…

Je suis bien d'accord avec toi ! Et je ne suis pas du tout certain que je tiendraisle coup n'étant pas "paysan" de souche !

Mais c'est justement cette difficulté permanente, ce jeu (est-ce un jeu ?) compliqué pour faire au mieux et s'en remettre à la nature, car face à elle nous ne sommes rien. Cette acceptation du travail qui ne sera peut-être pas couronné de succès frôle l'ascetisme philosphique !

luna a dit…

je crois que oui il y a bien une part de jeu dans le potager, parce que d'une année à l'autre on peut obtenir des résultats très différents alors que notre part n'a que peu varié :
ainsi on se félicitera une année de réussir particulièrement bien les tomates ou les haricots (et les gosses nous maudiront d'en manger à presque tous les repas pendant 1 mois) et l'année suivante la même culture donnera des résultats très décevants (même en évitant de replanter au même endroit, en faisant une rotation des sols etc)

c'est aussi sans doute pour ça qu'on recommence quand même l'année suivante : pour une nouvelle surprise (bonne ou mauvaise)...
au-delà de la joie que procure la dégustation de ce qu'on a fait pousser ;)

Le stress : une maladie de civilisation a dit…

Je n'y connais rien en potager (si ce n'est des souvenirs d'enfance faits d'écossage de haricots verts l'été chez ma grand-mère qui avait un potager (type années 50 avec les petites allées en béton pour faire propre et, sans doute, tous les angrais et pesticides les pires pour garantir une récolte !).

Il n'empêche, pour moi qui ressent le besoin de consolider mes structures, mes bases, un potager, l'exigence que cela représente, et l'acceptation que nous ne maitrisons pas tout, que tout est un éternel recommencement, tout cela me semble intéressant (pour le ventre comme pour l'esprit !).

Tu as l'air de sérieusement toucher ta bille en en patates et en tomates !

luna a dit…

j'ai un tout petit potager de ville, au départ c'était plus plus pour "apprendre" à nos filles comment les végétaux poussent, le cycle des saisons etc.
http://lunapat.hautetfort.com/archive/2006/06/21/faites-gaffe-les-piafs.html
certaines années on y passe du temps, d'autres on laisse un peu en friche parce qu'on a d'autres occupations ou parce qu'on a été découragé l'année précédente...
j'aimerais y consacrer plus de temps, je me dis que ça va peut-être devenir une nécessité quand on voit les prix des bons légumes qui s'envolent...

(d'un autre côté j'ai bien vu que l'été dernier il n'y avait presque pas d'abeilles pour polleniser, alors je ne sais pas si ça va durer longtemps)

dimanche 9 mars 2008

permaculture, père ma culture

En ce moment je rêvasse doucement à quelque aventure potagère. Naïvement sûrement, je conçois la chose avec un certain romantisme, bien loin des ampoules aux mains, de la terre mouillée collée aux bottes, à mille lieues de la pluie fine et glacée de certains matins d'automne.

Il n'empêche, le potager, la manière de le concevoir, de jouer avec les processus naturels pour faire pousser et récolter fruits et légumes en intervenant le moins possible m'intérêsse. Comme une pratique ascétique, c'est toujours mieux que de conduire sur l'autoroute en fermant les yeux le plus longtemps possible.

Source :
Naturavox

Permaculture francophone

5 commentaires:

luna a dit…

s'il n'y avait que les ampoules aux mains et la terre collée aux bottes, ça irait si les résultats suivaient...
mais les années où tu subis le mildiou, les invasions de limaces, les razzias des oiseaux, le manque de soleil (ou l'excès de pluie) et que malgré tes efforts tu récoltes une misère (parce que tu veux pas utiliser de pesticides, herbicides, engrais, répulsifs) ben le potager il te fait nettement moins rêver :-/

Le stress : une maladie de civilisation a dit…

Je suis bien d'accord avec toi ! Et je ne suis pas du tout certain que je tiendraisle coup n'étant pas "paysan" de souche !

Mais c'est justement cette difficulté permanente, ce jeu (est-ce un jeu ?) compliqué pour faire au mieux et s'en remettre à la nature, car face à elle nous ne sommes rien. Cette acceptation du travail qui ne sera peut-être pas couronné de succès frôle l'ascetisme philosphique !

luna a dit…

je crois que oui il y a bien une part de jeu dans le potager, parce que d'une année à l'autre on peut obtenir des résultats très différents alors que notre part n'a que peu varié :
ainsi on se félicitera une année de réussir particulièrement bien les tomates ou les haricots (et les gosses nous maudiront d'en manger à presque tous les repas pendant 1 mois) et l'année suivante la même culture donnera des résultats très décevants (même en évitant de replanter au même endroit, en faisant une rotation des sols etc)

c'est aussi sans doute pour ça qu'on recommence quand même l'année suivante : pour une nouvelle surprise (bonne ou mauvaise)...
au-delà de la joie que procure la dégustation de ce qu'on a fait pousser ;)

Le stress : une maladie de civilisation a dit…

Je n'y connais rien en potager (si ce n'est des souvenirs d'enfance faits d'écossage de haricots verts l'été chez ma grand-mère qui avait un potager (type années 50 avec les petites allées en béton pour faire propre et, sans doute, tous les angrais et pesticides les pires pour garantir une récolte !).

Il n'empêche, pour moi qui ressent le besoin de consolider mes structures, mes bases, un potager, l'exigence que cela représente, et l'acceptation que nous ne maitrisons pas tout, que tout est un éternel recommencement, tout cela me semble intéressant (pour le ventre comme pour l'esprit !).

Tu as l'air de sérieusement toucher ta bille en en patates et en tomates !

luna a dit…

j'ai un tout petit potager de ville, au départ c'était plus plus pour "apprendre" à nos filles comment les végétaux poussent, le cycle des saisons etc.
http://lunapat.hautetfort.com/archive/2006/06/21/faites-gaffe-les-piafs.html
certaines années on y passe du temps, d'autres on laisse un peu en friche parce qu'on a d'autres occupations ou parce qu'on a été découragé l'année précédente...
j'aimerais y consacrer plus de temps, je me dis que ça va peut-être devenir une nécessité quand on voit les prix des bons légumes qui s'envolent...

(d'un autre côté j'ai bien vu que l'été dernier il n'y avait presque pas d'abeilles pour polleniser, alors je ne sais pas si ça va durer longtemps)

Pages

 
Free Website TemplatesFreethemes4all.comFree CSS TemplatesFree Joomla TemplatesFree Blogger TemplatesFree Wordpress ThemesFree Wordpress Themes TemplatesFree CSS Templates dreamweaverSEO Design