De chasses gardées, de prés carrés, de quartiers VIP, de situations de rentes et d'interdictions...
La France est à l'arrêt, elle n'a pas le moral, ne croît plus en l'avenir. M'étonne pas. Ici, rien n'est possible, contrairement à Londres, Montréal ou Mountain View. Même lorsque toutes les garanties d'intégration sont réunies, la France refuse d'accueillir à bras ouvert, des bras justement, qui ne demandent pourtant qu'à aider ce pays à se construire, à se moderniser, à évoluer. Aurore Pokossi, 20 ans, en France depuis l'âge de 13 ans et dans l'incapacité de prouver son entrée légale sur le sol Français en raison d'une brouille familiale risque une reconduite à la frontière. Elle est étudiante en histoire en 2ème année à Tours, le président de son université à même écrit au Préfet pour tenter de défendre son étudiante. En vain jusqu'à présent.
Alors quoi ? La France, toute entière tournée vers ses statistiques, vers ses objectifs à atteindre, est incapable de simplement voir où est son intérêt. Quel intérêt pour notre pays d'avoir payé les frais d'une scolarité (et la promesse d'avenir qu'elle contient) pour renvoyer cette jeune femme vers un pays qu'au fond, nous le comprenons tous, elle ne connaît pas tant que le notre ? Son avenir est ici évidemment. Et cet avenir, c'est autant le sien que le notre, et il vaut bien un petit "1" de moins dans une colonne déjà bien remplie...
La France, c'est nous. Et nous avons sacrément besoin d'oxygène ! De l'air que diable ! Laissons les français et tous ceux qui s'en sentent capable d'exercer leurs talents, de se frotter à la réalité du terrain plutôt qu'à celles de règlements qui n'ont jamais d'autre but de de préserver les intérêts des plus puissants, de ceux qui tiennent les rênes de notre société.
Source : Libération
samedi 12 janvier 2008
France, terre de...
De chasses gardées, de prés carrés, de quartiers VIP, de situations de rentes et d'interdictions...
La France est à l'arrêt, elle n'a pas le moral, ne croît plus en l'avenir. M'étonne pas. Ici, rien n'est possible, contrairement à Londres, Montréal ou Mountain View. Même lorsque toutes les garanties d'intégration sont réunies, la France refuse d'accueillir à bras ouvert, des bras justement, qui ne demandent pourtant qu'à aider ce pays à se construire, à se moderniser, à évoluer. Aurore Pokossi, 20 ans, en France depuis l'âge de 13 ans et dans l'incapacité de prouver son entrée légale sur le sol Français en raison d'une brouille familiale risque une reconduite à la frontière. Elle est étudiante en histoire en 2ème année à Tours, le président de son université à même écrit au Préfet pour tenter de défendre son étudiante. En vain jusqu'à présent.
Alors quoi ? La France, toute entière tournée vers ses statistiques, vers ses objectifs à atteindre, est incapable de simplement voir où est son intérêt. Quel intérêt pour notre pays d'avoir payé les frais d'une scolarité (et la promesse d'avenir qu'elle contient) pour renvoyer cette jeune femme vers un pays qu'au fond, nous le comprenons tous, elle ne connaît pas tant que le notre ? Son avenir est ici évidemment. Et cet avenir, c'est autant le sien que le notre, et il vaut bien un petit "1" de moins dans une colonne déjà bien remplie...
La France, c'est nous. Et nous avons sacrément besoin d'oxygène ! De l'air que diable ! Laissons les français et tous ceux qui s'en sentent capable d'exercer leurs talents, de se frotter à la réalité du terrain plutôt qu'à celles de règlements qui n'ont jamais d'autre but de de préserver les intérêts des plus puissants, de ceux qui tiennent les rênes de notre société.
Source : Libération
La France est à l'arrêt, elle n'a pas le moral, ne croît plus en l'avenir. M'étonne pas. Ici, rien n'est possible, contrairement à Londres, Montréal ou Mountain View. Même lorsque toutes les garanties d'intégration sont réunies, la France refuse d'accueillir à bras ouvert, des bras justement, qui ne demandent pourtant qu'à aider ce pays à se construire, à se moderniser, à évoluer. Aurore Pokossi, 20 ans, en France depuis l'âge de 13 ans et dans l'incapacité de prouver son entrée légale sur le sol Français en raison d'une brouille familiale risque une reconduite à la frontière. Elle est étudiante en histoire en 2ème année à Tours, le président de son université à même écrit au Préfet pour tenter de défendre son étudiante. En vain jusqu'à présent.
Alors quoi ? La France, toute entière tournée vers ses statistiques, vers ses objectifs à atteindre, est incapable de simplement voir où est son intérêt. Quel intérêt pour notre pays d'avoir payé les frais d'une scolarité (et la promesse d'avenir qu'elle contient) pour renvoyer cette jeune femme vers un pays qu'au fond, nous le comprenons tous, elle ne connaît pas tant que le notre ? Son avenir est ici évidemment. Et cet avenir, c'est autant le sien que le notre, et il vaut bien un petit "1" de moins dans une colonne déjà bien remplie...
La France, c'est nous. Et nous avons sacrément besoin d'oxygène ! De l'air que diable ! Laissons les français et tous ceux qui s'en sentent capable d'exercer leurs talents, de se frotter à la réalité du terrain plutôt qu'à celles de règlements qui n'ont jamais d'autre but de de préserver les intérêts des plus puissants, de ceux qui tiennent les rênes de notre société.
Source : Libération
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